A la PJJ, la colère continue de répondre au mépris
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Bravant le temps chagrin, plus de 300 personnes étaient venues en soutien du secrétaire général de l'UD03, accusé de diffamation par l'entreprise Environnement Recycling. Mardi 5 juin, le parterre du tribunal correctionnel de Montluçon dans l'Allier donnait vie au slogan « quand on touche à un militant de la CGT, on touche à toute la CGT ». Des propos que reprenait à son compte Elena Blond de secrétaire générale de l'union locale de Montluçon, citée par La Montagne qui estimait qu'à travers Laurent, « c'est la CGT qu'on attaque et particulièrement les lanceurs d'alertes, quels qu'ils soient ».
Drapeaux rouges flottants au vent, les renforts militants venaient des départements auvergnats (Puy-de-Dôme, Cantal), de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Savoie, Rhône, Loire…), mais aussi du centre de la France (Indre, Cher, Nièvre, Creuse) et même, plus au sud, de l'Ardèche. Autour des quelque 250 personnes venues soutenir le prévenu : Laurent Indrusiak, secrétaire général de l'UD de l'Allier poursuivi pour diffamation par l'entreprise Environnement Recycling pour y avoir dénoncé les conditions de travail d'un autre âge et la mise en danger de la santé des travailleurs de cette boite. Convoqué mardi 5 juin par le tribunal correctionnel de Montluçon s'est saisi des demandes de nullité sur la forme déposé par son avocate, Me Dominique Machelon.
Le tribunal correctionnel a considéré comme valables ces demandes de nullité. Le tribunal estimant notamment que les approximations sur le lieu de distribution des tracts de la CGT — tantôt la ville de Domérat, siège de l'entreprise, mais tantôt Montluçon dans les déclarations de l'employeur — entachaient la demande de l'entreprise d'un vice de procédure.
Environnement Recycling a dix jours pour faire appel de la décision et dans un tract, l'UD CGT de l'Allier ne doute pas qu'elle en fasse usage.
Quoi qu'il en soit la CGT est confiante et prête également à défendre son action sur le fond. Elle a d'ailleurs déposé plainte contre l'entreprise pour non-respect des obligations de l'employeur concernant la santé des salariés. Encouragé par les acclamations qui ont accompagné le compte-rendu de la décision de justice Laurent Indrusiak a conclut en déclarant : « On a prouvé que quand elle est attaquée, la CGT est capable de se défendre. Si c'était à refaire, on ne changerait pas une virgule de ce qu'on a écrit ».
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