A la PJJ, la colère continue de répondre au mépris
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Ce « décret détruit les missions du personnel de Pôle emploi, sommé de se transformer en agent actif d'une politique de contrôle et de répression des populations les plus précaires », considèrent dans un communiqué AC !, Apeis, MNCP, CIP-IDF, Solidaires et le Comité national des travailleurs privés d'emplois et précaires CGT (CNTPEP-CGT).
À la suite d'un décret paru fin décembre, Pôle emploi a mis en place une nouvelle échelle de sanctions pour les demandeurs d'emploi manquant à leurs obligations, défendue comme « plus cohérente » mais contestée par les syndicats et les comités de chômeurs.
La sanction la plus fréquente est la radiation temporaire : le demandeur ne perd pas son droit à allocation mais il est différé à sa réinscription sur les listes. Dorénavant Pôle emploi peut accompagner, dans certains cas, cette radiation d'une suppression de l'allocation, une compétence auparavant du ressort des préfets, qui l'appliquaient peu.
« Nous contestons que Pôle emploi soit juge et partie en étant celui qui indemnise et sanctionne », a dénoncé Rose-Marie Pechallat, de l'association Recours radiation lors d'un rassemblement devant le Conseil d'État. « Avec ce décret, les chômeurs sont considérés comme coupables a priori », a-t-elle estimé.
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