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Coronavirus

Les saisonniers ne veulent pas être « les oubliés de l’été »

26 mai 2020 | Mise à jour le 28 mai 2020
Par | Photo(s) : CGT Saisonniers
Les saisonniers ne veulent pas être « les oubliés de l’été »

La caravane des saisonniers en 2017, aux Allues

Comme beaucoup de précaires, les travailleurs saisonniers paient le prix fort de la crise du coronavirus : embauches annulées et durcissement des règles d'indemnisation du chômage. Il est urgent de renoncer à la réforme de l'assurance chômage et d'adopter des mesures spécifiques pour ces salariés, pour éviter « un drame social ».

Véronique fait partie de ces « un peu plus d'un million de personnes [qui] ont eu au moins un contrat saisonnier en France » entre avril 2018 et mars 2019, selon la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques). Chaque hiver, elle est hôtesse de vente aux remontées mécaniques des Menuires, en Savoie, où elle habite. « Cette année, mon contrat courait du 16 décembre au 17 avril. La station a été fermée le 16 mars. J'ai été placée en chômage partiel, mais ça n'inclut pas toutes les primes. Sur la paie d'avril, j'ai touché 1 000 euros de moins. »

À 52 ans,

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