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Ces deux organisations, ainsi que l'Unsa, ont refusé de signer un accord de méthode sur les négociations prévues à la rentrée, a-t-on appris auprès de ces trois syndicats représentatifs. La non-signature de cet accord ne bloque pas les prochaines négociations, selon la CGT et l'Unsa.
La CFE-CGC a « décidé de ne pas signer l'accord de méthode tel que proposé par la direction » et réclame un « dialogue social constructif », indique-t-elle dans un communiqué.
Le premier syndicat d'ADP avait auparavant souhaité un accord de méthode, afin d'« organiser » les négociations, attendues à la rentrée, d'un accord d'activité partielle de longue durée (APLD), d'un accord de performance collective (APC) et d'un dispositif de départs volontaires par rupture conventionnelle collective (RCC), souligne la CFE-CGC.
La direction a « exigé » de mener ces trois négociations du 26 août au 30 septembre, un « délai beaucoup trop court pour un déroulement serein et équilibré du dialogue social », proteste le syndicat.
Dénonçant également des propos du PDG du groupe, Augustin de Romanet, mardi devant la presse, la CFE-CGC les juge « incompréhensibles » et considère que cela « n'augure pas d'un dialogue social basé sur la confiance à la rentrée ».
« Il s'agit de réduire un certain nombre de rémunérations de façon, pour partie temporaire, à permettre par cette solidarité d'éviter des départs contraints », avait déclaré le PDG. Mais « en aucun cas il ne s'agit d'imposer des mesures destinées à perdurer », s'insurge la CFE-CGC.
Pour la CGT, « dès le départ, on n'est pas dans une négociation très loyale. Le dialogue social est dégradé », a déclaré à l'AFP Daniel Bertone, secrétaire général du deuxième syndicat d'ADP. « On sent une forme de piège » avec ces négociations « dans un délai très restreint, notamment sur l'APC qui peut être très dangereux », s'est-il inquiété.
L'Unsa Sapap ADP (troisième syndicat) regrette aussi ce « calendrier très serré », a critiqué son secrétaire général, Laurent Garssine. En outre, « les interventions » du PDG devant la presse « mettent une pression sans précédent sur les organisations syndicales », s'est-il indigné. Et la crise « ne peut être l'excuse pour supprimer des acquis sur la rémunération, le temps de travail », a-t-il estimé.
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