Au total, depuis le 1er mars 2020 et à la date du 17 janvier, 84 130 ruptures de contrat de travail sont envisagées dans le cadre de PSE, indique la direction des statistiques (Dares). C'est près de trois fois plus par rapport à 2019 (30 562 sur la même période).
La Dares note qu'après une pause les deux dernières semaines de décembre, avec moins de 10 procédures en moyenne hebdomadaire, le nombre de PSE initiés est reparti à la hausse au cours de la première moitié du mois de janvier, avec en moyenne 20 dossiers hebdomadaires. Le nombre de ruptures de contrat envisagées augmente en conséquence, passant de 620 les semaines des 21 et 28 décembre à 2 040 au cours des deux suivantes, soit plus de trois fois plus.
Depuis mars 2020, 6 100 procédures de licenciement collectif (hors PSE) ont aussi été notifiées. Elles concernent dans plus de neuf cas sur dix des licenciements de moins de 10 salariés.
La Dares note par ailleurs que la baisse des embauches de jeunes est « nettement moins marquée » à la fin du deuxième confinement que du premier.
Au cours du mois de décembre 2020, « le nombre d'embauches de moins de 26 ans en CDI et CDD de plus de trois mois est inférieur de 27 % à son niveau de décembre 2019 ». Le repli avait été de 58 % entre les mois de mai 2019 et 2020.
S'agissant du chômage partiel, la Dares estime que 2,9 millions de salariés ont été concernés au mois de novembre après 1,8 million en octobre. Au plus fort en avril, 8,4 millions de salariés étaient concernés. Les estimations pour décembre seront publiées fin janvier.