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ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES

La CGT lance une campagne pour revaloriser les métiers du soin et du lien

26 octobre 2021 | Mise à jour le 26 octobre 2021
Par | Photo(s) : Vincent Jarousseau/Hans Lucas
La CGT lance une campagne pour revaloriser les métiers du soin et du lien

Paris, le 6 mai 2020. Marie-Basile est aide à domicile pour la société Logivitae. Elle intervient depuis 6 mois chez Florenza. Les gestes tactiles sont très présents.

Applaudies aux balcons durant le premier confinement, les travailleuses et travailleurs du soin et du lien sont vite retombés dans l’oubli médiatique et leur situation ne s’est pas améliorée. Dans le cadre de sa campagne « Investir dans le secteur du soin et du lien aux autres et revaloriser les métiers féminisés », la CGT lance une vaste consultation en ligne auprès de ces travailleuses et travailleurs, syndiqués ou non, de 14 professions du secteur.
14 métiers ciblés par l’enquête: accompagnant·e des élèves en situation de handicap (ou AVS);
aide-soignant·e;
agent·e d'entretien ou agent·e des services hospitaliers;
agent·e territorial·le des écoles maternelles (ATSEM);
aide à domicile ou auxiliaire de vie;
assistant·e familial·e;
assistant·e maternel·le;
assistant·e des services sociaux;
auxiliaire de puériculture;
éducateur·trice de jeunes enfants;
éducateur·trice spécialisé·e;
infirmier·e;
professeur·e des écoles;
sage-femme.

Avec un financement de l'Institut de recherches économique et social, une équipe de recherche animée par Rachel Silvera (maîtresse de conférence à l’université Paris Nanterre, codirectrice du réseau MAGE, membre du collectif confédéral Femmes Mixité de la CGT) a établi une liste de métiers « applaudis pendant le confinement, oubliés depuis ». Le but de cette consultation est de connaître précisément le contenu du travail réalisé. Elle commence par des questions sur le diplôme et l’expérience, demandant notamment aux répondant·es d’évaluer le temps nécessaire pour être opérationnel·le dans leur métier.

Des questions permettront aussi de cerner le degré d’autonomie et de responsabilité, mais aussi les contraintes dans le temps de travail et la pénibilité de chacune de ces 14 professions.

Les répondant·es sont ensuite invité·es à parler de leur rémunération et de leurs propositions pour revaloriser ces métiers.

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