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TRANSPORTS

Absence de dialogue social

28 octobre 2013 | Mise à jour le 9 février 2017
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Dialogue social, conditions de travail, salaires, les transports publics sont en souffrance
Qu'est-ce qui pose problème aujourd'hui dans les transports urbains ?

Keolis représente plus de 75 % de la branche en termes de délégation de service public. Or, il y a une absence de dialogue social avec des décisions unilatérales des employeurs du groupe qui ne respectent ni les accords locaux, ni la convention collective. Les réseaux du groupe étaient en grève le 10 septembre pour les emplois, les retraites et les salaires. Dans les appels d'offres, la dimension sociale doit être mise au même niveau que la dimension économique.

Les réseaux de Dijon et Lorient sont aussi en action. Où en sommes-nous ?

À Dijon, nous en sommes à la vingtième semaine. Les arrêts hebdomadaires mobilisent près de la moitié du personnel. Le conflit porte essentiellement sur les salaires. À Lorient, nous en sommes à cinq semaines, là aussi sur les questions salariales. C'est un processus parti des négociations annuelles obligatoires. Le collectif de branche a décidé d'une action commune sur la valeur du point conventionnel. Nous demandons une valeur de point au niveau d'un Smic à 1 700 euros.

Comment se passe le dialogue social ?

Il n'est pas facile. Face aux cahiers revendicatifs locaux, nous avons affaire à des décisions unilatérales des employeurs. Nous avons donc été contraints de manifester le 14 juin à Lyon, jour du comité de groupe avec la présence de plusieurs réseaux. Les TCL (transports collectifs de Lyon) ont à cette occasion fait grève 24 heures.

Et en termes de gestion des ressources humaines ?

C'est une profession pénible, avec une grande majorité de malades entre 50 et 60 ans. Nombre de salariés se retrouvent en inaptitude à la conduite. Et, alors que de nombreux services annexes sont sous-traités, nous déplorons une politique qui consiste à licencier plutôt qu'à reclasser.