À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
DISCRIMINATION SYNDICALE

Alençon : relaxe pour Michèle mais toujours pas d'amnistie

7 septembre 2014 | Mise à jour le 27 avril 2017
Par
Alençon : relaxe pour Michèle mais toujours pas d'amnistie

Il n’y aura finalement pas de procès pour Michèle Cabioch. Cette militante CGT de l’Orne a été relaxée par le tribunal de grande instance d’Alençon. Mais au-delà de cette relaxe, c’est une loi d’amnistie pour les syndicalistes que réclame la CGT.

Après les 5 de Roanne et les 4 du Havre, c’était au tour de Michèle Cabioch d’être jugée, jeudi, pour des faits relevant de son activité syndicale. Pour la soutenir, 400 militants CGT s’étaient donné rendez-vous devant le tribunal pour la soutenir.
Au son d’une foule scandant « Relaxe pour Michèle ! » c’est la boule au ventre que la syndicaliste entrait dans le tribunal. Mais à la sortie de l’audience, c’est avec le sourire et les pouces levés en signe de victoire que son fils sort du bâtiment.

« On a gagné, » lance-t-il, avant d’être repris par les militants.

Alençon : relaxe pour Michèle mais toujours pas… par Guillaume Desjardins

 

« La preuve en est que je n’avais rien à faire ici, » dira plus tard, avec soulagement, Michèle Cabioch, secrétaire de l’union locale CGT d’Alençon.

Pour la militante, c’est donc la fin de plusieurs mois de cauchemar. Accusée d'avoir proféré des injures à l'encontre de l’épouse du directeur d’une entreprise au cours d’un rassemblement de soutien à une salariée victime d'un licenciement, Cabioch a vu ces accusations frappées de prescription. Une relaxe fondée sur une question de procédure donc, qui réjouit les militants mais les laisse avec un sentiment d'insatisfaction.

« On demande au gouvernement une loi d’amnistie, » rappelle Philippe Brossard, de l’union départementale de l’Orne, avant d’ajouter que les élections précédentes d'un Président de la République avaient donné lieu à des amnisties pour fait syndical, alors que le gouvernement actuel s’y refuse.

EN SAVOIR PLUS :

Les 5 de Roanne définitivement relaxés !

Stop à la criminalisation de l’action syndicale !

« Un sentiment d’injustice indélébile »