Les Bibs de France et de Navarre devant le siège de Michelin
Alors que la CGT maintient son appel à la grève illimitée, des délégations de tous les sites Michelin de France se sont retrouvés mercredi devant son siège social, à... Lire la suite
Les syndicats CGT de Ford, ACC, Copirel et Luxfer ont décidé d'unir leurs forces pour interpeller le gouvernement sur sa politique industrielle en se rendant ensemble à Bercy à la mi-janvier. Une initiative prélude à la campagne industrie que la CGT Métallurgie lancera le 21 février 2019. Nadia Salhi, pour la confédération CGT et Stéphane Flégeau pour la FTM CGT reviennent sur le sens des initiatives prévues en territoires dans le cadre de la bataille pour l'industrie.
Face à la désindustrialisation, la CGT lancera le 21 février une campagne pour l'emploi et l'industrie sur les territoires qui s'articulera autour de trois axes : la formation professionnelle, les évolutions technologiques et les conditions de travail, mais aussi la question environnementale avec au cœur le produire local et l'économie circulaire. En janvier déjà, Nadia Salhi, en charge des questions industrielles à la CGT, ainsi que Stéphane Flégeau, dirigeant de la FTM CGT ont accompagné la délégation des syndicats d'industrie qui s'est rendu à Bercy le 17 janvier.
Au-delà des propositions à porter à un gouvernement qui reste sourd à toutes revendications populaires, cette mobilisation était aussi une manière d'attirer l'attention sur les luttes dans ce secteur. Tandis que de grandes batailles, comme celle des salariés de Ford à Blanquefort (Gironde) rencontrent un certain écho, d'autres, en raison de leur isolement géographique ou du fait qu'il s'agit d'entreprises plus petites, passent totalement en dessous des radars médiatiques. Pourtant, ces mobilisations existent et des entreprises industrielles de toutes tailles sont confrontées à des problématiques communes.
Il en va ainsi de l'entreprise de literie Copirel (BULTEX), située à Mazeyrat-d'Allier, près de Langeac (Haute-Loire), où ses 80 salariés luttent contre la fermeture de leur usine programmée le 28 février. De même, pour ACC, une entreprise de maintenance ferroviaire située à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), aujourd'hui en difficulté et l'entreprise Luxfer, elle aussi située dans le Puy-de-Dôme et menacée de délocalisation. Pour chacune de ces entreprises, ainsi que pour Ford, la CGT est porteuse de propositions et veut redire que l'État stratège peut intervenir pour favoriser le maintien et le développement de l'emploi, de la maîtrise technologique, de la cohérence des filières industrielles, exiger un autre rapport entre donneurs d'ordres sous-traitants et contrôler l'utilisation des fonds publics.
La CGT travaille sur plusieurs projets industriels dans le Grand Est
« Ford doit rendre l'argent et l'usine doit être réquisitionnée »
Alors que la CGT maintient son appel à la grève illimitée, des délégations de tous les sites Michelin de France se sont retrouvés mercredi devant son siège social, à... Lire la suite
C’est une décision brutale. Les usines Michelin de Cholet (49) et Vannes (56) sont visées par une fermeture d’ici 2026. 1400 emplois sont menacés. La CGT a appelé... Lire la suite