Il sera remplacé « dans les plus brefs délais« , a précisé l'Élysée.
Nommé par Emmanuel Macron en septembre 2017 pour préparer la réforme des retraites, M. Delevoye considère que la « confiance est fragilisée sous les coups d’attaques violentes et d’amalgames mensongers » et qu’à travers son « procès« , on « veut porter atteinte au projet » qu’il juge « essentiel pour la France« , explique-t-il dans une déclaration transmise à l’AFP.
Pour l'Élysée, « le haut commissaire a jugé préférable de démissionner afin de pouvoir répondre aux critiques dont il fait l’objet. Nous saluons sa démarche de responsabilité à un moment important de la réforme« .
« C’est de bonne foi que Jean-Paul Delevoye a commis ces omissions, il va pouvoir s’en expliquer. Il aura les moyens de se défendre en quittant ses fonctions« , a souligné l’entourage d’Emmanuel Macron, qui a salué son « travail très substantiel au service d’une réforme historique« .
Le « Monsieur retraites » du gouvernement a reconnu avoir omis de déclarer sa fonction d’administrateur bénévole dans un institut de formation de l’assurance, l’Ifpass, et a rectifié ce week-end sa déclaration d’intérêts en déclarant 13 mandats, dont 11 bénévoles, soit dix de plus que dans la version initiale.
M. Delevoye a aussi cumulé sa fonction gouvernementale avec celle, rémunérée, de président de Parallaxe, un institut de réflexion sur l’éducation, cumul déclaré mais pas autorisé, ce qu’il dit avoir appris ensuite.