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ÉNERGIE

La CGT d'Engie craint "un début de démantèlement" pour Suez et Engie

2 septembre 2020 | Mise à jour le 2 septembre 2020
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La CGT du groupe Engie, pressenti par Veolia pour lui vendre sa participation dans Suez, craint que cette opération ne signe « le début du démantèlement » pour Engie et Suez, dont la branche eau française serait aussitôt revendue au fond d’investissement Meridiam.

Veolia a dévoilé dimanche son ambition de constituer un champion mondial du traitement de l’eau et des déchets en rachetant à Engie 29,9% de Suez (dont Engie détient au total 32%).

« Si ce rachat devait se faire, Engie se créerait un nouveau concurrent » dans la transition écologique dont il a fait « sa raison d’être » , souligne la CGT d’Engie dans un communiqué publié mardi soir 1 septembre.

« Un telle décision engendrerait un début de désossage et une mise à mort annoncée de Suez et d’Engie » , craint le syndicat. En effet, « au regard de l’enthousiasme de la direction d’Engie, suite au dépôt de cette offre sur nos parts de Suez, il est à craindre pour les autres activités et l’avenir de 60.000 de nos collègues que ce soit chez Inea, Axima, Cofely ou Endel » .

Pour la CGT, « la force du groupe tient à la complémentarité gaz-électricité-énergies renouvelables-services-eau » et « l’ensemble de nos activités sont centrales pour la transition énergétique et assurent un véritable service public autour des enjeux actuels » .

Le syndicat ajoute que « les équipes de Suez se retrouveraient lâchées par leur actionnaire de référence (Engie) ». « Si ce rapprochement forcé devait avoir lieu, ni Engie, ni Suez n’en sortirait gagnant » , conclut le communiqué.