Apprentissage : un pognon de dingue
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Une vingtaine d'entre eux suivent chaque jour le mouvement, selon la direction.
« Total fait 13,6 milliards de bénéfice en 2018, touche plus de 100 millions en CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) et CIR (crédit d'impôt recherche) et veut supprimer des emplois ! », dénonce sur sa page Facebook la FNIC-CGT, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.
Selon le syndicat, « sept suppressions de postes » ont été actées depuis la tenue lundi d'un Comité social et économique extraordinaire, durant lequel la direction a fait part « d'un projet d'évolution d'organisation du raffinage ».
C'est « un transfert des tâches d'une unité de production à l'autre (…) vers un autre poste de travail déjà surchargé », estime le syndicat.
« La raffinerie est donc en cours d'arrêt total, jusqu'à l'obtention des revendications », ajoute la FNIC-CGT qui demande le retrait du projet.
« Ce changement d'organisation se ferait sans licenciement » assure pour sa part la direction dans un communiqué. Cette unité « viscoréducteur » du site « souffre de la baisse structurelle de la demande en fiouls lourds et ne fonctionne plus que trois jours par mois en moyenne », explique-t-elle.
« La plateforme de Feyzin réfléchit donc dès à présent (…) à son arrêt à l'horizon 2021 et aux conséquences sur son organisation ». Cet arrêt entraînerait la suppression d'un poste d'opérateur, poursuit la direction.
Les sept salariés de ce poste (en raison du fonctionnement en quart) « se verraient offrir un autre poste, sans impact sur leur contrat de travail ni leur classification », précise-t-elle. Deux autres réunions sont prévues le 18 octobre et en novembre.
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