« Non, les Talibans n’ont pas changé ! »
Sept mois après leur retour à Kaboul, les Talibans continuent de faire la chasse aux opposants, malgré leurs promesses de changement. Des syndicalistes, des journalistes... Lire la suite
La CGT s'indigne des propos du chef de l'État qui au soir de la prise de Kaboul par les talibans assurait que « L'Europe ne peut pas assumer à elle seule les flux migratoires » et « maîtriser les flux migratoires ». Dans ces heures dramatiques pour le peuple afghan « nous attendions un discours d'humanisme, d'accueil inconditionnel, en lieu et place, c'est un discours de la honte qui nous a été servi », proteste la Confédération générale du Travail.
La centrale interroge sur « l'aptitude de l'État français à bâtir une politique migratoire digne de ce nom, sans se soucier de l'acceptabilité par la population, d'échéances électorales ou du fantasme d'un pseudo appel d'air ». La CGT en appelle à l'application de la « Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles, ainsi que les conventions des Nations Unies et déclarations du Conseil de l'Europe sur la protection de toutes les personnes contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Dans un précédent communiqué, le 17 août, la CGT rappelait Emmanuel Macron à son engagement de « rapatrier l'ensemble des ressortissants Français ainsi que toutes celles et ceux qui se sont engagés dans la lutte contre les Talibans. Nos camarades syndicalistes afghans qui ont pris une large place dans ce combat ne doivent pas être oubliés par le gouvernement français. »
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