
Les attaques se multiplient
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Barnums abritant des bureaux dressés en pleine rue, barbecue… si l'ambiance semble festive devant la Maison du peuple de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, la raison de cette installation sauvage l'est beaucoup moins. C'est que, depuis vendredi dernier, 17 mai, les militants de l'union départementale CGT du Tarn-et-Garonne ne peuvent plus accéder à leurs locaux, situés au premier étage du bâtiment. Ils ne sont pas les seuls. Les représentants de FO et de l'UNSA, logés sous le même toit, connaissent un sort identique. « Quand on est arrivés vendredi matin, impossible d'entrer. Les serrures avaient été changées ! », explique Pierre Bonnet, membre du secrétariat de l'UD.
La raison de ce soudain changement de serrures tombera plus tard sous la forme d'un communiqué de presse de la mairie annonçant sa décision de « reprendre l'intégralité des locaux de la Maison du peuple ». Ce, afin de permettre sa réhabilitation. « Extrêmement vétuste », le bâtiment présenterait « des problèmes de sécurité ». Laquelle permettra ensuite, et c'est peut-être là la vraie explication à cette soudaine inaccessibilité, « une utilisation plus attractive pour redynamiser le centre-ville ».
Une « décision unilatérale », dénonce Pierre, rappelant au passage que « la Maison du peuple est un don de Paris aux Montalbanais après les grandes inondations de Montauban, en 1930, et qu'une décision du conseil municipal d'octobre 1945 précise que les syndicats y sont hébergés à titre gratuit pour leurs activités ».
Quant à l'argument de « l'utilisation plus attractive », il est aussi rapidement balayé. « Le bâtiment dispose d'une grande salle avec une scène et des associations y font régulièrement des spectacles ou des réunions toute l'année ; le Secours populaire y organise des friperies. C'est un bâtiment qui vit, accessible à la population », détaille le responsable syndical.
Reste que, en attendant, « la réalisation des travaux de réhabilitation implique nécessairement le départ des occupants actuels », comme le stipule le communiqué de la ville. Et que l'on se retrouve côté CGT avec « une salariée qui ne peut pas entrer dans son lieu de travail et des dossiers, des ordinateurs personnels auxquels on ne peut plus accéder ».
Inacceptable pour l'UD 82 qui, face à cette « guerre rangée » de Brigitte Barèges, la maire LR de la ville, campe désormais devant la Maison du peuple. Surtout, elle a aussitôt déposé une procédure de référé auprès du tribunal de Montauban. « Nous demandons une remise des clefs sous astreinte, donc avec une pénalité financière d'heure en heure », assure Pierre Bonnet, pour qui « la mairie a tout faux sur le fond et la forme ». Décision du tribunal attendue dans les prochaines 24 heures.

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