Une journée d'action pour les libertés syndicales
Ce jeudi 1er juin, des camarades de La Creuse, de l'Allier de la Haute-Loire, de la Haute-Vienne, du Puy de Dôme, d'Isère ainsi que des militants des syndicats local FO, FSU,... Lire la suite
« Apporter aux professionnels du droit et de la réglementation, les clés pour décider en toute sécurité juridique ». Voilà ce que promet le groupe Wolters Kluwer, éditeur du mensuel Liaisons sociales (Groupe Liaisons) et du Mémo social (éditions Lamy), bible du droit social des DRH. En revanche, le droit syndical ne semble pas dans ses cordes.
Le 8 mars, l’intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CNT-FO-SNJ du groupe s’est ému dans un communiqué intitulé « Soutien à Anne de Haro, halte à la répression syndicale » du sort réservé à la syndicaliste CGT, membre du CHSCT et représentante syndicale au CE qui tombe sous le coup d’une procédure de licenciement. Faits officiellement reprochés : « ne pas avoir produit de mise à jour pour la partie de l'ouvrage qu'elle lui a confiée depuis sa “reprise de poste” », poste qui lui aurait été imposé sans lui en donner les moyens de l’occuper (ni documentation ni formation nécessaires, malgré ses demandes répétées et les multiples réformes dans le domaine). Grosse ficelle…
Le 28 février 2018, la chambre sociale de la cour de cassation a annule la décision de la cour de Versailles qui avait condamné, en février 2016, WKF à verser à ses salariés le montant de la participation qu’ils auraient pu percevoir si le groupe n’avait pas eu recours à des « manœuvres frauduleuses » d’optimisation fiscale.
Un montant estimé à plusieurs millions d’euros qui aurait été sciemment dissimulé au CE pour ne pas verser leur participation aux salariés.
Non seulement ce grief est totalement infondé mais il cache le véritable motif de cette procédure : la répression syndicale, pointe le communiqué de l’intersyndicale. En effet, comme pour les autres représentants qui militent activement pour la défense des salarié·e·s dans l'entreprise, la direction cherche à « neutraliser » Anne de Haro par tous les moyens. D'abord en la discriminant dans sa carrière et son salaire, puis en l'agressant verbalement dans les réunions avec la direction (ou en l'ignorant ostensiblement), et enfin, voyant que cela ne suffisait pas malgré les conséquences que cela a pu avoir sur sa santé, en engageant une procédure de licenciement à son encontre ». Et l’équipe syndicale de faire notamment « le lien avec l'action sur la participation* » que la syndicaliste a portée à bout de bras ces dernières années et de s’indigner contre une situation « inacceptable ».
De son côté, « le SNJ-CGT condamne fermement la procédure de licenciement engagée par la direction de WKF à l’encontre de Anne de Haro, a réagi Emmanuel Vire, secrétaire général. Cela fait maintenant plusieurs mois que la direction de WKF cherche à se débarrasser d’une représentante du personnel qui a toujours choisi de défendre les salariés. En la prenant pour cible, c’est l’ensemble de la CGT qui est attaquée. La riposte doit être à la hauteur de l’attaque ». L’intersyndicale réclame pour l’heure à la direction de « mettre fin à la procédure de licenciement abusive » et de « respecter les droits de tous les salariés ». D’autres actions de soutien à la syndicaliste devraient suivre.
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Poursuivie pour injure et diffamation dans le cadre de l’expression de son soutien à l’inspecteur du travail Anthony Smith, la secrétaire générale de l'union... Lire la suite