« Considérer le numérique comme un bien commun ? », entretien avec Pierre Musso
Un point sur l’enjeu numérique avec Pierre Musso, philosophe de formation, professeur des sciences de l’information et de la communication. Lire la suite
Le « Pôle Multimodal d'Union » (le nom de cette nouvelle structure syndicale) se décrit comme pragmatique pour toutes les questions de social et d'économie, « parce que, quand même, et ben franchement on n'est pas les plus malheureux », se refuse à faire dans le « déni systématique », selon Jean-René Buissière son co-créateur et chief executive, qui tient à préciser sa volonté de « développer ASAP un brand content qui permette à tous les collaborateurs d'entreprise de se sentir impliqués dans cette aventure ».
Le chief executive de ce nouveau syndicat refuse d'ailleurs de parler de syndicat, pour lui il s'agit d'un « intergroupe de travail à vocation active » : « On a benchmarké différentes solutions et la plus efficace nous semble être ce que nous vous présentons là, en gros, on veut être l'outil digital next génération, afin de prendre le lead sur les vieux acteurs institutionnels, notamment la CGT. »
Son whip, Jean-François Buissière, nous explique la simple volonté du nouvel « intergroupe de travail » : résoudre la crise du syndicalisme. « C'est un monde clairement sous-staffé, la France a le taux d'involvement syndical parmi les plus bas. Ce que nous voulons, avec notre projet, c'est développer le team spirit afin que tout le cast se sente intégré. On brainstorme en permanence ».
Avec la volonté de mettre fin aux conflits réguliers entre les autorités et les syndicats, Buissière explique que cet acteur « a vocation à faire du paritarisme, un modèle old school, plus suffisant pour être au top des attentes des adhérents, et qu’il veut crowdsourcer au maximum les revendications qui seront porté en high-level ».
Un syndicat qui sera, en même temps, un syndicat d'employeurs et un syndicat d'employés, pour que tout le monde soit en phase avec « la volonté de refondre les synergies ». Plus besoin d'outsourcer le mécontentement, le nouveau syndicat veillera à ce qu'il soit le moins possible visible, en permettant, notamment, de « créer des espaces de dialogues disruptifs au sein de ses membres » et dans toutes les structures dans lesquelles il sera implanté. Son fondateur se dit heureux de pouvoir maximiser le potentiel de développement des échanges top-down et nous confie que le vrai défi sera de démontrer qu'il peut faire « un learning rapide de toute situation sociale et de proposer un reporting à tous les adhérents ».
Jean-René Buissière est très optimiste, il promet « un acteur qui sera résultats-focus, contrairement à ses compétiteurs, et espère de nombreux feedbacks très rapidement ».
Un nouveau venu dans le paysage syndical, pour « avoir enfin un acteur réellement bottom up », et être réellement en prise avec les attentes de tous les coworkers.
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