Alerte sociale contre les 4000 postes de profs supprimés
L’ensemble des organisations syndicales d’enseignants lançait le 14 octobre une alerte sociale, préalable au dépôt d’un préavis de grève du 4 novembre 2024 au 31 mars... Lire la suite
Enseignants et parents d'élèves ont appris le 30 octobre que le « principe » de cette rentrée devait être « celui d'un accueil de tous les élèves, à tous les niveaux et sur l'ensemble du temps scolaire ». Plus question donc, alors que le pays est à nouveau soumis pour un mois au moins à un reconfinement, de diviser les effectifs scolaires par deux et d'alterner la présence des élèves à l'école comme le préconisait les mesures de continuité pédagogique.
Pourtant, Jean Michel Blanquer avait annoncé un protocole sanitaire « renforcé » avec notamment le port du masque dès l'âge de six ans, alors que, jusqu'aux vacances de la Toussaint, il était seulement obligatoire à partir de 11 ans. En fait de renfort et faute de moyens nouveaux depuis la rentrée, les dispositions sanitaires sont applicables « si possible ». Comme à la précédente rentrée de septembre, mais aussi comme lors du déconfinement, le manque d'effectifs enseignants et de personnels techniques, sanitaires et sociaux à l'école, au collège et au lycée reste le nœud du problème.
« On n'attend pas d'un ministre qu'il nous dise d'ouvrir davantage les fenêtres ! Mais qu'il indique quels sont les moyens supplémentaires. Où sont les salles qui devaient être mises à disposition par les collectivités pour accueillir ces classes dédoublées ? Et le recrutement d'enseignants pour les accueillir ? » s'est insurgé le coprésident de la principale fédération de parents d'élèves, la FCPE.
« Nous exigeons partout, des mesures réellement protectrices pour les personnels », ont écrit les syndicats CGT Éduc'Action, FO, FSU, Snalc et Sud de l'Éducation nationale dans un communiqué commun le 30 octobre. « Cela inclut notamment le dédoublement des classes ». Les syndicats proposaient « pour préparer la rentrée le plus sereinement possible » de la décaler, ce qui leur a été refusé par Jean-Michel Blanquer.
Reste posée la question de « la baisse pérenne des effectifs implique des créations de poste » pour lesquelles les syndicats demandent l'admission de tous les candidats reçus aux concours et inscrits sur listes complémentaires. Dans la perspective de cette rentrée douloureuse, les syndicats ont appelé « l'ensemble des personnels à faire valoir leurs droits et à exiger collectivement le respect de leur santé et de leur sécurité ».
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