
A Rennes, un nouvel espoir fait défiler
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À propos des régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP ou d'EDF, il a ainsi concédé qu'il lui fallait comprendre et « trouver une solution intelligente », pour le cheminot ou l'électricien qui est entré il y a 20 ans avec un pacte avec la Nation. Que, pour ceux-là, il ne fallait peut-être pas tout bousculer. Avant de réaffirmer sa détermination inflexible à supprimer tous les régimes spéciaux pour les nouveaux entrants dans toutes les catégories professionnelles concernées, gendarme, police, infirmier, militaires.
On l'aura compris, le chef de l'État cherche avant tout à éteindre dans l'œuf la révolte sociale qui couve, comme l'ont amplement préfiguré les mobilisations de la RATP et d'EDF et de la Santé publique, celles de la SNCF, le tout sur fond de mobilisations persistantes de gilets jaunes.
Pourvu d'aller au bout de cette réforme et tenir la promesse faite aux Français, Emmanuel Macron s'est dit prêt à se rendre impopulaire. Une manière de se re-bomber le torse tout en soulevant la soupape de la cocotte-minute sociale sans baisser le feu.
La solution ? Une période transitoire qui consisterait à décaler dans le temps le basculement vers le système à point pour une partie des travailleurs — entendre par là les catégories actives bénéficiant actuellement d'un régime spécial — pour ne l'appliquer qu'aux seules nouvelles recrues comme ce sera le cas pour tous les nouveaux embauchés à la SNCF à compter de janvier.
Un « en même temps » séquencé en deux temps pour une réforme à deux vitesses, ainsi que le recommandait Alain Minc dans une récente interview. Cette stratégie de la division et de l'opposition entre catégories et générations de travailleurs pourrait bien être vouée à l'échec dès lors que les « concessions » faites aux uns seraient supportées par tous les autres.

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