De mai à juin 1941, quelque 100 000 mineurs de fond du nord de la France, tous communistes, résistants et grévistes ont refusé d’extraire le charbon destiné à l’Allemagne nazie. En guise de représailles, 273 mineurs ont été déporté au fort de Huy en Belgique et 244 d’entre ces braves seront ensuite assassinés au camps de Sachsenhausen.
C’est autant pour leur rendre hommage que pour faire connaitre cette lutte oubliée que le maire de Grenay organisait, fin juillet, un déplacement en car au fort de Huy. « Il est temps que l’histoire de cette grève soit enseignée dans nos écoles…« , a estimé pour sa part l’historien Pierre Outterryck, cité par le Canard Enchaîné, dans son édition du 2 août.