
La CGT refuse l’austérité budgétaire
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Environ 40 000 personnes ont défilé dans la Ville rose ce jeudi 18 septembre. La manifestation intersyndicale a démarré à Saint-Cyprien pour finir à Jean Jaurès, regroupant de nombreuses organisations professionnelles de la CGT Haute-Garonne
Deuxième volet pour le mouvement « Bloquons tout » ce 18 septembre. À Toulouse, syndicats, élus, militants et étudiants se sont retrouvés dès le matin pour mettre en place des dispositifs bloquants. Plusieurs tentatives de barrages filtrants ont eu plus ou moins de succès. Au cœur de la ville, la police a opéré des contrôles d'identités quartier Saint-Cyprien dans le cadre d'une opération « canard » prévue. Cette méthode pacifique de passage à l'infini sur les passages piétons en vue de bloquer la circulation s’est répandue depuis le 10 septembre dans de nombreuses manifestations. Lors d'une assemblée générale avant le départ du cortège, rassemblant syndicats et étudiants, plusieurs lycéens ont témoigné de violences policières suite à la tentative de blocage de leur établissement. Des étudiants ont également regretté la présence de la police aux abords des différentes universités et établissements d’enseignement supérieurs de la ville.
Un record d'affluence
A 14 heures, le cortège s'est élancé depuis Saint-Cyprien avec à sa tête la CGT. Plusieurs organisations professionnelles de l’union départementale de la Haute-Garonne CGT étaient représentées. C’est le cas des salariés d’Airbus, du CHU, de l’Éducation nationale mais aussi du secteur de la culture. 16 bibliothèques toulousaines sur 23 étaient par exemple fermées ce jeudi en solidarité au mouvement de grève. Le cortège était suivi des camions de Force ouvrière, la CFDT, Sud Solidaires et autres syndicats. En tête, des représentants syndicaux se sont tenus la main une bonne partie de la manifestation pour montrer leur union. En tout, 40000 manifestants ont sillonné la ville selon la CGT (18000 selon la police), un chiffre bien au-dessus des 25000 annoncés par la préfecture. Le tout, dans une ambiance pacifique, malgré quelques heurts avec la police en marge de la manifestation.
Taxez les riches
« Taxez les riches », pouvait-on lire sur plusieurs pancartes et entendre dans de nombreux slogans. Le plan pluriannuel « pour rééquilibrer les dépenses publiques » présenté par l'ancien premier ministre François Bayrou cet été et la nomination de Sébastien Lecornu à sa place la veille de la mobilisation du 10 septembre ont visiblement mis le feu aux poudres. « L’argent on sait où aller le chercher », a rappelé Pauline Salingue, militante CGT au CHU de Toulouse en mentionnant les 40 milliards d’économies attendues dans le plan Bayrou « alors que les cadeaux aux entreprises représentent 211 milliards d’euros ». Autres revendications : l’abrogation de la réforme des retraites, la lutte contre la casse du service public, et pour un manifestant en assemblée générale « l’envie que les négociations se fassent dans l’union et pas syndicat par syndicat .»
Des mobilisations importantes autour de Toulouse
Dans le sud de la Haute-Garonne les manifestants ont bloqué l’entrée de Saint-Gaudens dès le matin puis ont marché jusqu'à la sous-préfecture en formant une chaîne humaine pour « montrer la solidarité des précaires ». À Tarbes ils étaient 3000 à défiler, 1300 à Montauban quand à l'Ariège, 3000 personnes étaient dans les rues, tout comme dans le Lot où à Agen qui comptait 2000 manifestants ce jeudi.

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