Mégabassines : une répression hors-norme
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Dans un communiqué, l’ONG dresse un bilan négatif d’Emmanuel Macron qui depuis son élection » n'a pas avancé sur la transition énergétique dont le pays a besoin, et a au contraire soutenu des décisions allant à l'encontre de la défense de l'environnement, comme le maintien du glyphosate. Le Président français brille surtout par son inaction sur le développement des énergies renouvelables, la lutte contre la déforestation importée ou sur la pollution atmosphérique liée aux transports. Résultat : les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter en France” .
Le scepticisme et l’incrédulité sont aussi de mise au sein du réseau Action Climat dont la coordinatrice Anne Bringault concède: « sa principale avancée reste l’abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes. D’autres mesures vont aussi dans le bon sens, comme le plan de rénovation énergétique des bâtiments mal isolés. Le plan vélo est aussi un signe positif, mais à côté de cela, on continue à construire des autoroutes et on abandonne l’échéance de 2025 pour réduire à 50% la part de l’électricité d’origine nucléaire. La politique du « en même temps » appliquée au climat, ça a ses limites…» Selon le Réseau action climat, la France accumule les retards par rapport aux objectifs de la loi de transition énergétique adoptée en 2015 pour lutter contre l’effet de serre. L’observatoire note que «la France part à la dérive» par rapport aux objectifs qu’elle s’était elle-même fixée dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) issu de la loi de 2015.
Pour sa part, la CGT pointait déjà les écarts de la France entre les discours et les actes en matière d’environnement. Ainsi à l’occasion de la Cop 22, elle constatait en décembre 2016 que la France avait « dépassé le climato-scepticisme mais, au-delà de la communication, qu'en est-il réellement ? La loi sur la transition énergétique privatise les barrages hydroélectriques, alors que l'eau et l'énergie devraient rester sous maîtrise publique et que la notion d'intérêt général des enjeux environnementaux est incompatible avec la recherche de profits financiers. » Par ailleurs, la CGT s’en prenait à la loi Macron qui « plébiscite les bus au détriment des trains moins polluants alors que nos émissions de gaz à effet de serre sont repartis à la hausse pour le secteur des transports » .
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