
A Rennes, un nouvel espoir fait défiler
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Pancarte indiquant « Capitalisation, piàge à cons. Défendons la répartition » lors d'une manifestation à Toulouse le 19 mars 2019.
Un cadre avec de multiples employeurs, et avec des périodes de chômage entrecoupées, et avec le calcul sur les 25 meilleures années, passe d'un salaire moyen de 2300 € à 1471 € hors retraite complémentaire qui double sa retraite.
Demain, avec le régime universel, la totalité de sa pension tombe à 1348 €.
Une enseignante, professeure de collège qui a débuté à 24 ans et part à 63 ans, subit une décote de 20 % et touche une pension de 1900 €.
Demain, même en intégrant ses primes (actuellement égales à 9 % de sa rémunération) elle passerait au même âge à 1622 €
Opposée à cette réforme systémique voulue par Emmanuel Macron, la CGT a présenté lors d'un point de presse ses propositions pour « garantir de bonnes retraites » et trouver les « 100 à 120 milliards d'euros nécessaires à l'horizon 2050 » pour financer les retraites de demain. Par principe le « projet de système de retraite universel par points » promis par le chef de l'État « consiste à accélérer la baisse des pensions », a fustigé Catherine Perret en ouverture de ce point de presse.
Pour la secrétaire confédérale « il n'y a pas à tergiverser », les Français seront « tous perdants » avec cette réforme. Elle cite d'ailleurs trois exemples à l'appui calculés à partir des règles en vigueur pour les retraites complémentaires depuis la dernière réforme ARRCO-AGIRC que la CGT a rejeté (voir ci-contre).
À l'inverse, la CGT veut « garantir un taux de remplacement de 75 % » du dernier salaire, « avec un droit au départ à 60 ans » et « une indexation des pensions sur le salaire moyen », plus avantageux que l'inflation, actuellement utilisée comme référence.
« Le financement de ces propositions représenterait de 100 à 120 milliards d'euros d'aujourd'hui à l'horizon 2050 », soutient Catherine Perret, ajoutant que « cette somme permettrait de garantir de bonnes retraites » tout en tenant compte du vieillissement massif de la population.
Pour dégager ces ressources, la CGT table sur une baisse du chômage, une hausse des salaires doublée d'une obligation d'égalité femmes-hommes et la création d'un « malus sur les emplois précaires ». Elle réclame aussi la suppression des exonérations de cotisations sociales (sur les bas salaires, les heures supplémentaires, etc.), une taxation supplémentaire des dividendes et une lutte « véritable » contre l'évasion fiscale.
« Il faut juste qu'on décide que parce qu'il y aura plus de besoins demain il faut y consacrer plus de financements », a expliqué Catherine Perret.

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