
La nuit de la duperie
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Banderole de la CGT « Contre l’extrême droite, pour la justice et l’égalité, pas de Le Pen à l’élysée ! » lors de la manifestation contre l'extrême droite entre les deux tours de l'élection présidentielle, le 16/04/2022, à Paris, France.
Une quarantaine de syndicats et association ont appelé samedi 16 avril à manifester dans plusieurs dizaines de villes contre le danger que représenterait l’élection de la candidate du RN dimanche 24 avril. « En rejetant Marine Le Pen, il s'agit d'empêcher l'avènement d'un projet de société destructeur de l'État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s'agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères », ont affirmé dans un communiqué une quarantaine d’organisations et syndicats, comme la LDH, SOS Racisme, la CGT, le Syndicat de la magistrature. Clairement et frontalement anti Le Pen, ces manifestations où les jeunes étaient en nombre n’en étaient pas moins porteuses de colère à l’endroit d’Emmanuel Macron et de son bilan social et environnemental .
C’est dans cette séquence politique et avec une certaine gravité que les deux secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT ont joint leurs signatures à une tribune de presse pour alerter sur le danger bien réel de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir pour les travailleuses et travailleurs, pour les libertés fondamentales, pour les libertés syndicales notamment. C’est que contrairement aux présidentielles précédentes, l’extrême droite a progressé, ses idées ont infusé dans une droite déboussolée. La candidate du RN dispose d’une réserve de voix dont ni elle ni son père avant elle ne disposaient et son adversaire qui a passé cinq années à construire une élection au centre-droit est aujourd’hui à la peine pour finalement convaincre à gauche et notamment les jeunes très remontés contre l’inaction climatique de la Macronie.
Nous ne sommes donc plus dans la configuration de 2002 et la situation imposait aux deux leaders des plus grosses centrales syndicales françaises de « prendre la parole aujourd'hui pour éviter ce scénario catastrophe ». Les deux dirigeants ont choisi de dépasser leurs divergences pour être à ce rendez-vous. Ils dénoncent le projet de Le Pen qui « revient sur des droits fondamentaux pour les femmes gagnées par les associations et les syndicats, n'intègre aucune mesure pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique qui menace l'avenir de notre planète. Il affiche en revanche une complaisance, voire une solidarité avec beaucoup d'autocrates d'hier et d'aujourd'hui qui restreignent les libertés individuelles (Orban, Bolsonaro, Trump…) ou n'hésitent pas à entrer en guerre pour étendre leur territoire (Poutine). »

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