
A Rennes, un nouvel espoir fait défiler
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Le sauvetage du système de retraite par répartition est un des principaux éléments de la rhétorique employée pour justifier le projet de réforme des retraites. À en devenir suspect.
Notre système de retraite par répartition s'oppose surtout à l'épargne retraite, sujet jamais évoqué par l'exécutif mais qu'implicitement il agite comme un chiffon rouge.
En France, l'épargne retraite grignote du terrain à mesure que les réformes se succèdent (1993, 2003, 2008, 2010 et 2014). Et pour cause : elles se sont toutes traduites quasi inéluctablement par un allongement de la durée de cotisation et une baisse des pensions.
L'objectif est peut-être qu'à la longue, la succession de réformes des retraites ait raison des réticences des Français à l'encontre de la retraite par capitalisation.
Pour le moment, l'épargne retraite n'a guère de réel succès dans l'Hexagone qu'auprès des hauts revenus, cadres et professions libérales, en quête de défiscalisation.
Globalement en 2019, seulement 2% des revenus perçus par les retraités provenaient d'une épargne retraite constituée pendant la période d'activité. Un niveau très en deçà des moyennes européennes. Voulant remédier à cette situation, le gouvernement a donc engagé en 2019 une réforme de l'épargne retraite (simplification, meilleur rendement, uniformisation des règles) applicable à partir de 2021.
Contenu dans la loi Pacte (relative à la croissance et à la transformation des entreprises) le dispositif a fait chou blanc. Visiblement les français font encore confiance à la retraite par répartition. Jusqu'à quand ?
La réforme du gouvernement Borne ne vise peut-être pas seulement l'alignement sur les autres pays européens de l'âge de départ à la retraite, mais, à terme, celui de la part de l'épargne retraite privée dans les pensions.

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