
La CGT refuse l’austérité budgétaire
Déterminée à peser sur les projets de loi de finance (PLF) et de financement de la sécurité sociale (PLFSS) en cours de discussion au parlement, la CGT a appelé ses... Lire la suite

Ensemble, salarié·es, retraité·es, jeunes et privé·es d'emploi se sont fait entendre pour imposer un autre partage des richesses. Les Rosies ont entraîné le cortège avec leurs chorégraphies désormais reprises par de nombreux manifestants. Une fanfare de lutte des Volcans a accompagné les 3000 manifestants du début à la fin. « Macron dégage », slogans et drapeaux en soutien à la Palestine, « Capitalisme = écocide », « Bienvenue en lacrymocratie », les pancartes étaient créatives. En tête de cortège, l'intersyndicale affichait son mot d'ordre : « Stop à l'austérité – Unis pour la justice sociale, fiscale et environnementale ».
Valérie Guillaume, secrétaire générale CFDT Auvergne, commente, « Il faut revoir la retraite à 64 ans, alors qu'on n'a pas abouti sur la question de la pénibilité. Il y a une réelle souffrance dans le monde du travail, qui a besoin d'être entendue et reconnue. »
Même son de cloche pour Richard Dezemard, CFE-CGC : « C'est important que la voix de l'ensemble des organisations syndicales soit entendue. Il faut arrêter de diviser. » Dans les rangs FO, Pascale Guyot, secrétaire générale FO 63 « refuse le budget d'austérité qui s'attaque à tous les droits sociaux. On refuse de payer pour la guerre : c'est de l'argent qu'il n'y aura pas dans les hôpitaux ou dans les écoles. »
Ghislain Dubourg, secrétaire général de l'Union départementale a rappelé : « La CGT du Puy-de-Dôme en avait parlé le 18 septembre dernier, sur les marches de la préfecture. C'est désormais officiel : Michelin va rembourser une partie des aides publiques qu'il a touchées. C'est la preuve que c'est possible, contrairement à ce qu’affirment en boucle le grand patronat et ses relais politiques et médiatiques. Le conditionnement des aides publiques aux entreprises n'est pas une utopie. Florent Menegaux a annoncé qu'il allait rembourser une partie des fonds publics, désavouant ainsi Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs en traçant une autre voie. »
Évoquant la mobilisation des camarades de la CGT Mines-Énergie à Riom, il a ajouté « Augmenter les salaires dans les industries et baisser la facture des usagers, c'est possible. » Le groupe CRCE au Sénat porte une proposition de loi co-construite avec la CGT visant à ramener la TVA sur l'énergie à 5,5 % (sur l'abonnement, la consommation et les taxes). Si la pétition atteint 100 000 signatures, le texte sera examiné.
L'intersyndicale annonce de nouvelles mobilisations. « On aimerait que les travailleurs et les travailleuses construisent la suite du mouvement, organisent un rapport de force » témoigne Nicolas Dumoulin (Solidaires). Ghislain Dubourg a martelé : « Que le gouvernement et le patronat entendent bien : ce 2 octobre n'est pas une fin mais un signal. Nous allons continuer à faire nombre pour imposer un changement politique. Nous sommes tous les promoteurs du progrès social, porteurs d'espoir. Soyons l'avocat du possible. Lutter, c'est respirer ensemble, unis et déterminés. Les victoires sont à notre portée.»

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