Fichiers de police : en attente d’un jugement sur le fond
Le Conseil d’État a rejeté début janvier le recours en référé des organisations syndicales et du Gisti concernant la validité des trois décrets adoptés début décembre... Lire la suite
Depuis les attentats de janvier, mais encore plus depuis le 13 novembre, la statue de la République est devenue, comme les lieux des attentats, un point de convergence des hommages et du recueillement pour des milliers de personnes.
C'est aussi en ce lieu symbolique que les associations et syndicats ont rassemblé quelque 500 personnes en fin de journée jeudi. Dans les différentes prises de parole, les militants ont dénoncé les interdictions sous menaces de sanctions pénales faites à plusieurs manifestations pacifiques et sans rapport avec les attentats.
C'est ainsi que 58 personnes ont fait l'objet de signalements, d'interpellations ou de gardes à vue à la suite de la manifestation de dimanche 22 novembre en soutien aux réfugiés. Par ailleurs, des manifestations sont interdites dans de petites villes de province.
Dans leur appel à ce rassemblement, les organisations s'étonnent que les activités mercantiles ou sportives soient autorisées et protégées tandis que l'État interdit l'expression des mouvements sociaux et citoyens des salariés, chômeurs, des altermondialistes, des défenseurs du climat et de la planète ainsi « bâillonnés ».
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Des personnes interpelées lors de la manifestation du 12 décembre ont porté plainte contre le Préfet de police de Paris, Lallement. Lire la suite