Loyers, transports, taxe d’habitation, frais de restauration… autant de postes qui font croitre le budget nécessaire à chaque étudiant pour sa rentrée et son année d’études et, cumulés à des gels des aides sociales (les 5 euros en moins des APL ne sont pas négligeables), précarisent, un peu plus, un public souvent modeste.
Dans son étude, l'Unef passe en revue les villes universitaires en distinguant les loyers ou le coût des transports et afficher les hausses les plus fortes. Elle s’intéresse aussi aux niveaux d’aides sociales disponibles (toujours selon les revenus des parents, quelle que soit l'état des liens avec l'étudiant) pour les décohabitants, pour les moins de 20 ans, pour les résidents dans les cités universitaires…
Bref, l’Unef dresse un panorama des dépenses qui attendent les étudiants nouveaux ou anciens pour 2018. L’occasion de rappeler que, comme pour les autres, ils devront aussi faire face à l’augmentation des prix pour tout le reste, à 2, 3 % cette année.