La CGT en congrès…
Depuis longtemps, le grand capital théorise sur les usines sans ouvriers. Aujourd'hui un tel projet concerne aussi les services publics. Le projet de réforme de la fonction publique, sous couvert de « modernité » et de « rationalisation des dépenses publiques », suppose pour les fonctionnaires de faire mieux sans moyens.
Comme s'il s'agissait de faire des crèches sans places, des écoles sans classes, des hôpitaux sans lits… Comme si rendre nos services publics inefficaces devait permettre ensuite de les supprimer purement et simplement. Bref, l'innovation selon Macron. Dans ce contexte, la journée d'action unitaire du 9 mai constitue une étape qui en appelle d'autres.
La CGT est face à de nombreux défis. Le premier : faire grandir l'audience de l'organisation — notamment à l'occasion de la mise en place des CSE dans les entreprises — et mieux intégrer les nouveaux syndiqués, dont 40 % ont moins de 35 ans. Autres défis : mieux définir notre démarche interprofessionnelle, ou encore renforcer nos relations avec les organisations syndicales de travailleurs d'Europe et du monde…
Nos cinq jours de congrès s'inscrivent dans une ambition : celle d'un avenir meilleur pour l'ensemble des salariés, des privés d'emploi, des retraités et des jeunes. L'évènement sera visible en direct sur Internet, grâce à la mobilisation, de Montreuil à Dijon, des professionnels de notre bimédia NVO, qui vont vous faire vivre le congrès comme si vous étiez.
À toutes et à tous, bon congrès, vive la NVO, vive la CGT !