Fret ferroviaire : la CGT s'insurge contre un scandale d'Etat
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La grève des routiers annulée, la CGT ayant également levé son appel après FO.
Mise à jour à 13 h 27
La grève des routiers n'aura pas lieu : FO et la CGT ont annoncé vendredi la levée de leur appel, les deux syndicats ayant été rassurés par des engagements écrits du patronat et du gouvernement sur la rémunération des heures supplémentaires.
Après avoir consulté sa base, FO a été la première vendredi matin à annoncer la levée de son appel à une grève illimitée à partir de dimanche soir, en plein mouvement des « gilets jaunes ».
Même décision en fin de matinée à la CGT, qui a également « consulté ses bases », a indiqué le syndicat. Compte tenu des « engagements pris par les organisations patronales et le gouvernement sur le respect des majorations de 25 % et 50 % des heures supplémentaires », la CGT considère que ces taux sont désormais « sécurisés », a expliqué à l'AFP Fabrice Michaud, secrétaire général de la CGT-Transports.
« Toutefois », a prévenu de son côté FO-Transports et Logistique, « si les employeurs ne respectent pas leurs paroles et leurs écrits, si le gouvernement dans sa loi (d'orientation des mobilités, LOM, NDLR) ne respecte pas ses engagements, un conflit dur pourrait débuter à tout moment d'ici à l'été 2019 ».
La CGT-Transports « a pris acte des engagements écrits » du patronat et du gouvernement sur les heures supplémentaires, mais « sera plus que vigilante » pendant l'examen au Parlement du projet de la loi d'orientation des mobilités, a-t-elle averti dans un communiqué.
Les deux syndicats avaient consulté leur base après avoir reçu jeudi des courriers des quatre organisations d'employeurs représentatives du secteur, la FNTR, TLF, OTRE et la CNM, dans la foulée d'une réunion organisée en urgence entre l'ensemble des syndicats représentatifs des chauffeurs routiers et la ministre des Transports Élisabeth Borne.
Dans ces lettres, la FNTR, TLF, OTRE et la CNM s'engagent à conserver les taux de majoration de 25 % et 50 % appliqués aux heures supplémentaires des chauffeurs routiers. « Tout accord d'entreprise qui dérogerait à ces taux serait illégal », ont écrit ces quatre organisations patronales, reprenant les termes de la ministre.
FO et la CGT avaient dénoncé lundi une décision du Conseil d'État qui avait annulé en novembre les dispositions d'un décret de 2016 fixant des majorations dérogatoires de 25 % et 50 % aux heures supplémentaires des routiers. Le Conseil d'État avait été saisi par la FNTR et TLF. Mardi, les deux syndicats de routiers avaient lancé ensemble leur appel à la grève.
L'article 42 du projet de loi d'orientation des mobilités, « qui vient d'être présenté en Conseil des ministres, prévoit de sécuriser le fait que l'accord de branche (sur les heures supplémentaires, NDLR) continuera de prévaloir (…). L'annulation de ce décret prenant effet dans neuf mois, cela laisse pleinement le temps au projet de loi d'être adopté », a expliqué le ministère.
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