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Gilets jaunes

Les centrales syndicales se réunissent jeudi

5 décembre 2018 | Mise à jour le 5 décembre 2018
Par et
Les numéros 1 des cinq confédérations représentatives des salariés, CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC, ainsi que ceux de l'Unsa, la FSU et de Solidaires, se réuniront jeudi matin à la CFDT.

[Mise à jour à 15h49]

Cette réunion, alors que le gouvernement est englué dans la crise des « gilets jaunes », intervient à la veille d'une première discussion avec les ministres du Travail Muriel Pénicaud et des Transports, Élisabeth Borne, sur les primes mobilité et transport.

Cette réunion intervient alors que le gouvernement est englué dans la crise des « gilets jaunes » et à la veille d’une première discussion avec les ministres du Travail, Muriel Pénicaud, et des Transports, Élisabeth Borne, sur la prime mobilité, où le patronat est également convié.

« Le but, c'est d'abord un partage d'analyse de la situation », a assuré Marilyse Léon, de la CFDT, à la sortie d'une séance de négociation syndicats-patronat sur l'assurance-chômage, expliquant que l'initiative de cette réunion syndicale venait de Laurent Berger (CFDT) et de Philippe Martinez (CGT) « qui se parlent régulièrement ».

« Si on veut s'engager dans des initiatives communes, encore faut-il savoir si on partage la même analyse et si tout le monde est capable de rester sur le seul terrain syndical », a-t-elle ajouté, en référence aux organisations syndicales qui prônent « la convergence des luttes ».

« Il faut voir si on est en capacité ou pas de faire des propositions communes sur la prime transport, la relance de négociations salariales…, de s'inscrire dans les débats territoriaux », a-t-elle encore développé. La réunion se tiendra à huis clos et ne fera pas l'objet d'une communication, a précisé la CFDT.

Lors du conseil des ministres mercredi, le président Emmanuel Macron a demandé aux « forces politiques et syndicales », ainsi qu'au patronat, de « lancer un appel clair et explicite au calme », a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Il craint de nouveaux débordements samedi, après les violences et les incidents de la semaine dernière.

Mardi, à l'exception de la CGT, les syndicats ont plutôt bien accueilli le recul du gouvernement qui a annoncé notamment un moratoire sur la hausse de la fiscalité sur les carburants, mais ont demandé des négociations salariales.