Toutes les inquiétudes de la CGT sont confirmées
Fabrice Angéi et Catherine Perret, représentants de la CGT répondent aux questions de la NVO après la dernière séance de prétendue consultation sur les ordonnances au... Lire la suite
De Bastille à Bastille… C'était évidemment une manifestation singulière que celle de ce 23 juin à Paris dont le principe et l'autorisation n'ont été accordés que la veille, après des tractations serrées entre les dirigeants de la CGT et de FO (représentant l'intersyndicale) et Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur. Bravant la posture retorse et menaçante, les insultes de Manuel Valls, pas moins de 60 000 personnes ont participé à cette manif arrachée de haute lutte.
Sous un soleil de plomb et après s'être soumis à de multiples contrôles et fouilles des sacs par les forces de police et de gendarmerie, les manifestants franciliens ont défilé autour du bassin de l'Arsenal. Conséquence directe de la pantomime gouvernementale sur l'interdiction de manifester, de nombreux slogans fustigeaient le déni de démocratie et l'intimidation.
Outre le défilé parisien, un appel national à grèves et manifestations avait été lancé pour cette journée dans toute la France, le dixième depuis mars à l'initiative de la CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL, Unef, Fidl qui demandent toujours le retrait du projet de loi et entendent « ne rien lâcher ».
Le texte est examiné au Palais du Luxembourg où les sénateurs de droite ferrailleront jusqu'à vendredi pour – a minima – rétablir le projet de loi dans sa version initiale et – si possible – l'aggraver pour répondre aux injonctions du Medef. Le vote des sénateurs est attendu le 28 juin, date d'une nouvelle journée de mobilisation au cours de laquelle les 7 organisations syndicales organiseront des initiatives pour déposer les résultats de la votation citoyenne.
Dans un communiqué, la CGT exige que le président de la République réponde enfin à la demande de rencontre faite depuis le 20 mai par l'intersyndicale. Elle « dénonce la colonne vertébrale de ce texte qui généralisera le dumping social déjà bien trop présent dans nos entreprises » et « revendique des droits nouveaux pour les salariés et un Code du travail du 21e siècle ».
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