L’avenir de la centrale de Cordemais de nouveau en suspens
Cordemais, l’une des deux dernières centrales à charbon en France, veut carburer au vert. Le 17 avril, près de 500 élus et militants sont venus défendre le projet... Lire la suite
Si le gouvernement préfère mettre ce report sur le compte des discussions avec Bruxelles, cette annonce n’est évidemment pas étrangère à la très forte opposition syndicale et politique qui s’est manifestée ces deniers mois. Elle est à mettre au crédit des syndicats de l’interfédérale de l’énergie qui combattent ce projet depuis des mois et qui ont largement mobilisé les énergéticiens. Les syndicat CGT, CGC, CFDT, FO ont d’ailleurs une fois encore fait pression sur le chef de l'État le 1er juillet en lui adressant un courrier unitaire pour lui demander de « renoncer à sa réforme herculéenne d'EDF et de ne pas écouter les sirènes des banques d'affaires » . Les syndicats estimant, notamment que le « gouvernement n'a toujours pas éclairci les nombreuses zones d'ombre liées aux négociations toujours en cours avec la Commission européenne » .
L’interfédérale estime que « des points aussi essentiels que les modalités précises du nouveau mode de rémunération du parc nucléaire destiné à remplacer le dispositif aussi mortifère qu'inique qu'est l'AReNH ( Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique »,ndlr) , l'avenir du parc hydroélectrique ou le maintien des synergies opérationnelles entre EDF, son parc nucléaire et son parc hydroélectrique. La fin de ces synergies signifierait la désintégration de fait d'EDF ».
« C’est pour nous une belle et grande victoire à mettre à l’actif du rapport de force des travailleurs avec la CGT qui n’a jamais attendu une quelconque annonce » , avec une forte mobilisation au printemps, a déclaré à l’AFP Sébastien Menesplier, secrétaire général de la Fédération nationale Mines Énergie CGT (FNME-CGT). « Nous resterons pour autant vigilants car les discussions entre le gouvernement et la Commission européenne vont se poursuivre » . Vigilance donc car « on est toujours convaincu de la nécessité de faire cette réforme » , ajoute la source gouvernementale citée par l’AFP. « On n’a pas abandonné les travaux » , insiste-t-on.
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Un projet de reconversion exemplaire né d'un combat salvateur Lire la suite