« Notre jeunesse est entassée dans les bahuts, avec peu de moyens de protection. Le risque de se contaminer et de contaminer ses proches est élevé. Cela est inadmissible ! » dénonce le communiqué des organisations de jeunesse. Celles-ci pointent le creusement des inégalités causé par « l'enseignement hybride présentiel/distanciel » et demandent notamment « un plan d'investissement dans les universités afin de les rouvrir et d'assurer le maximum de présentiel ».
Appel à la grève sanitaire dans les écoles et lycées le 10 novembre
Elles ajoutent que « depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement a débloqué 470 milliards d'euros pour les grandes entreprises. Soi-disant pour conserver l'emploi, alors que ces dernières licencient ! Cet argent devrait aller dans les hôpitaux et dans l'éducation afin de contrecarrer cette crise sanitaire et offrir une éducation de qualité ! »
Manque de moyens pour les établissements scolaires et l'université, mauvaise gestion sanitaire dont les jeunes paient le prix, répression contre les lycéens et étudiants qui se sont mobilisés pour exiger des moyens pour leur santé, précarité d'une grande partie des jeunes… « Face à cette situation critique, (…) et afin d'obtenir gain de cause » la coalition d'organisations de jeunesse appelle « les jeunes, lycéen·ne·s, étudiant·e·s à (…) à poursuivre la mobilisation » au-delà de la grève sanitaire de ce mardi.
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