« Insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisations des véhicules des organisations » , énumère la CGT et l’Urif-Cgt dans un communiqué, évoquant « un déchaînement de coups et de jets de projectiles » dont les militants CGT étaient selon le syndicat la « cible » privilégiée.
Sur LCI, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé un moment « scandaleux » et mis en cause samedi soir « la sécurisation de la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager de la place de la Nation » .
Des responsables syndicaux et politiques ont condamné ces actes, à l’instar du numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui a dit sa « solidarité » et jugé « indigne de s'attaquer à une organisation syndicale et à ses militants » , sur Twitter.
Plusieurs responsables politiques de gauche ont condamné les violences.
« Solidaire des militants #CGT agressés par un commando masqué. La violence déployée contre le grand syndicat signe la gravité de l’événement. Où va la France ? » , a tweeté Jean-Luc Mélenchon (LFI).
« Une fois encore des éléments ultra sont venus gâcher la fête des travailleurs » , allant « jusqu’à s’en prendre à des syndicalistes de la CGT » , a aussi regretté Olivier Faure (PS), tandis que le PCF a témoigné de sa « solidarité » , la porte-parole de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud dénonçant une agression « odieuse » .