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Employant 280 personnes, Sintertech fabrique en Isère et dans les Pyrénées-Atlantiques des pièces en métal fritté en utilisant la métallurgie des poudres. C’est « la seule entreprise en France » qui utilise cette technologie au « bilan énergétique intéressant« , qui n’occasionne « aucune perte de matière » , a expliqué à l’AFP Jean-Bernard Etchemendy, délégué syndical CGT de Sintertech.
Placé en redressement judiciaire en avril, puis mis en liquidation judiciaire à la mi-octobre par le tribunal de commerce de Grenoble, Sintertech a souffert « de la baisse du diesel« , alors que « la moitié de sa production de pièces » était destinée à ce marché et que « la reconversion n’a pas été anticipée » , a précisé Jean-Bernard Etchemendy. « Chroniquement en difficultés depuis quelques années » à cause « de deux mauvais gestionnaires » , la société avait pourtant « réussi à se redresser en 2018 » , a-t-il dit.
Après la mise en liquidation, « les clients se sont affolés« , dont le groupe Renault, car Sintertech est l’unique fabricant de plusieurs produits, a-t-il ajouté. Craignant « des problèmes d’approvisionnement« , ils « se sont rapprochés de l’administrateur judiciaire » pour demander une poursuite de l’activité, que le tribunal a accordée jusqu’à la fin de l’année, « avec le soutien financier de Renault » .
Les salariés « sont au travail pour livrer les clients » mais il y a urgence à trouver une solution de poursuite de l’activité en 2020 car « plus les donneurs d’ordre vont avancer avec la concurrence, moins on a de chance d’avoir une issue pour Sintertech » , a souligné le syndicaliste.
Pour la fédération CGT de la métallurgie, une reprise de l’entreprise reste « possible en combinant diversification sectorielle et innovations sur la pièce automobile » , indique-t-elle dans un communiqué. « Il y a des besoins et c’est une technologie qui a de l’avenir, qui répond à des enjeux environnementaux » , a relevé Stéphane Flegeau, secrétaire général adjoint de cette fédération, qui plaide pour une reprise de Sintertech par Renault ou PSA.
La CGT, qui a interpellé le gouvernement et les constructeurs automobiles, souhaite la tenue d’une table ronde pour « étudier une sortie de crise par le haut » . Mais « aujourd’hui, nous n’avons aucun retour » , a déploré Jean-Bernard Etchemendy.
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