7 novembre 2019 | Mise à jour le 7 novembre 2019
Philippe Martinez s'est réjoui de la convergence avec le mouvement des Gilets jaunes lors des mobilisations et de la grève du 5 décembre pour s'opposer à la réforme des retraites.
« Depuis un an presque, on essaye de trouver des convergences et petit à petit on y arrive parce qu'on a les mêmes préoccupations. »
Ces propos, tenus le 4 novembre, par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT font référence aux gilets jaunes et à l'appel du mouvement à participer aux manifestations et à la grève interprofessionnelle lancé par la CGT, FO et la FSU, le 5 décembre pour s'opposer à la réforme des retraites.
« C'est une très bonne chose », s'est réjoui le syndicaliste, estimant qu'« il y a besoin de monde parce que ce gouvernement, comme d'ailleurs beaucoup de gouvernements dans le monde, ne comprend que les mobilisations ».
À la question de savoir si le mouvement de grève serait reconductible comme l'envisagent certains syndicats de la SNCF et de la RAPT, Philippe Martinez a répondu que la question serait posée aux salariés. « Dans le privé, on n'a pas besoin de poser de préavis, donc il faut en discuter » a-t-il poursuivi, expliquant que la grève n'était pas réservé aux services publics » même si « on sait que c'est difficile pour certains salariés – précaires, intérimaires… »
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