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Automobile

Chômage partiel à Stellantis : la CGT prône une autre stratégie

6 octobre 2025 | Mise à jour le 6 octobre 2025
Par | Photo(s) : Thibaud Moritz / AFP
Chômage partiel à Stellantis : la CGT prône une autre stratégie

Stellantis multiplie les arrêts temporaires face à la baisse de la demande automobile en Europe. Plusieurs usines françaises et européennes sont concernées, mettant des milliers de salariés au chômage partiel.
À Poissy (Yvelines), la production de la DS3 et de l'Opel Mokka sera suspendue du 13 au 31 octobre, touchant environ 2 000 employés. À Mulhouse (Haut-Rhin), où sont assemblées les Peugeot 308, 408 et le SUV DS7, 2 000 des 4 700 salariés verront leur activité stoppée entre le 27 octobre et le 2 novembre. L'usine de Sochaux (Doubs) connaîtra également plusieurs jours d'interruption. D'autres sites sont touchés en Europe : Eisenach en Allemagne, Pomigliano près de Naples, Tychy en Pologne ainsi que Saragosse et Madrid en Espagne seront aussi ralentis. Au total, plusieurs milliers de véhicules ne seront pas produits, conséquence directe d'un marché affaibli par le recul du thermique et le ralentissement de l'électrique.

Un avenir incertain

Pour Stellantis, il s'agit d'ajuster la production, mais pour les salariés, ces suspensions renforcent l'incertitude sur l'avenir de sites déjà fragilisés par la transition du secteur. Denis Bréant, responsable de l'automobile à la FTM CGT exprime l'analyse du syndicat face à cette situation : « Poissy pourrait parfaitement produire un petit véhicule électrique adapté aux besoins des usagers ».  Toutefois, les constructeurs ont fait le choix inverse, celui de la marge plutôt que celle de la réponse aux besoins. Les investissements technologiques ont été négligés et cette stratégie met en péril bien au-delà des constructeurs toute la filière automobile en Europe.