Les accords de Matignon de 1936 dans la Vie Ouvrière

Une de la Vo du 12 juin 1936. Le journal titre : « Victoires sur victoires » à l'issu de la signature d'un « compromis » (les Accords de Matignon), dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 entre la CGT et la Confédération de la production française (le patronat français).

Page intérieure de la Vo du 12 juin 1936, l'article évoquant les Accords de Matignon parle du compromis signé entre la CGT (avec notamment Léon Jouhaux et Benoît Frachon)et le patronat, en présence du Président du Conseil (Léon Blum). L’article premier de ce compromis indique : « La délégation patronale français admet l’établissement immédiat de contrats collectifs de travail ». Les conventions collectives étaient nées.

Une de la VO du 19 juin 1936, chaque semaine, après le vote, le journal revenait sur un ou plusieurs dispositifs pour les expliquer, et il portait une analyse syndicale des nouvelles lois.

Une de la VO du 26 juin 1936. En prévision de la fin des grèves, le journal évoque les sorties de mouvements aboutissant presque à chaque fois sur des accords et évoquent les nouvelles tâches à prévoir. « Le grand patronat français a dû consentir quelques avantages aux ouvriers. Il demeure le grand patronat qui ne manquera pas de reprendre ce qu'il a dû céder. »

Une de la Vo du 3 juillet 1936. Le décryptage et l’analyse des nouvelles mesures sociales obtenues continuent dans le journal de la CGT à travers des entretiens avec un député, qui se rendra célèbre après-guerre : Ambroise Croizat.