« Non à la division à trois ! » C’est le slogan scandé par les manifestants jeudi à Paris. Les cheminots de la CGT, mais aussi ceux de SUD-Rail et de FO Cheminots réclament la modification du projet de réforme de la SNCF et de RFF.
Ce qu’ils veulent, c’est une réunification des deux entreprises en une seule et réelle entité publique. Selon eux, le projet du gouvernement de rassembler RFF et la SNCF—qui seront appelés SNCF Réseau et SNCF Mobilité—au sein d’une holding ne répond pas aux problématiques du rail français. De deux entreprises, RFF et SNCF en formeront trois.
Pendant que leur représentants étaient reçus par le secrétaire d’Etat aux transports Frédéric Cuvillier, les manifestants ont été tenus à l’écart, rue du Bac, par des gendarmes.
La manifestation a failli dégénérer quand un autre groupe, arrivant de l’autre coté de la barrière des gendarmes, les a rejoints. Plusieurs fumigènes ont été lancés, des barrières de sécurité secouées et quelques bombes lacrymogènes déclenchées, mais la tension est rapidement redescendue à l’appel des organisateurs une fois les deux groupes réunifiés.
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À la sortie de la réunion, Gilbert Garrel, Secrétaire Général de CGT-Cheminots a rejoint les manifestants pour leur faire part des avancées du débat. La grève a été reconduite vendredi et restait reconductible selon les votes des assemblées générales.
– Le communiqué de la CGT et de Sud-Rails
– La lettre au Président Hollande de Thierry Lepaon et gilbert Garrel
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