Ils étaient bien décidés à protester contre le PSE qui va supposer la suppression de 600 postes. Munis de banderoles et de posters barrés d'un sourire à l'envers, près de 300 salariés de TUI, se sont rassemblés le 8 septembre devant le siège social de la branche française du tour opérateur allemand à Levallois (Hauts-de-Seine).
Venus des quatre coins de France où 60 des 65 agences étaient touchées par la grève, ils entendaient réclamer des conditions de départ dignes à défaut de pouvoir s'opposer au plan de restructuration. Dans le contexte de recrudescence du Covid-19, leur mobilisation avait des airs héroïques alors que certains vont se retrouver au chômage après 35 ans de maison et face à un marché de l'emploi sinistré.
L'appel à la mobilisation de l'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, FO vise à « établir un rapport de force avant le 14 septembre, date à laquelle nous devons nous les entretenir avec la direction du groupe à Bruxelles par visioconférence », a précisé Lazare Razkallah, secrétaire CGT du CSE.
Alors que l’exécutif a figé les remontées mécaniques cet hiver pour lutter contre le Covid-19, la CGT se bat pour protéger les saisonniers du secteur contre la précarité,... Lire la suite
La chute du tourisme provoquée par la crise sanitaire frappe de plein fouet Paris et sa région. Après le déconfinement, le retour des visiteurs français et étrangers prendra... Lire la suite
