Le collectif NousToutes, à l’initiative de la manifestation du 23/novembre 2019 à Paris (photo), a salué « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences » sexistes et sexuelles, en revendiquant 100 000 manifestants à Paris et 150 000 dans l’ensemble du pays.
Les femmes sont pourtant en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ou dans les métiers indispensables au fonctionnement des sociétés. Les syndicats rappellent dès lors l'urgence pour tous les pays de ratifier la convention 190 de l’OIT (Organisation internationale du travail).
Le 21 juin 2019, le mouvement syndical mondial arrachait en effet l'adoption d'une convention contraignante et d'une recommandation contre les violences et le harcèlement au travail.
La CGT, partie lors de cette négociation, s'était alors réjouie d'un texte exigeant des États et des employeurs des politiques de prévention et de protection face aux violences au travail ou dans le cadre conjugal. Un an plus tard, la France n'a toujours pas ratifié la convention.
Maude Beckers est avocate en droit social chez BC&L Avocates. Depuis dix-sept ans, elle conseille des victimes de harcèlement et de violences sexistes et sexuelles au travail... Lire la suite
Enseignante-chercheuse en études théâtrales, Bérénice Hamidi questionne la culture du viol, ainsi que le poids de nos représentations. Et revient sur les polémiques qui... Lire la suite
